Une prise de conscience à l’échelle internationale est en train de s’installer quant aux dangers et risques du changement climatique et des activités humaines fortement polluantes. Si les avis peuvent diverger sur les causes de la situation actuelle, il existe cependant une quasi-unanimité sur la nécessité de migrer vers une économie verte. Cette dernière s’impose aujourd’hui comme une alternative louable capable de limiter la pollution des écosystèmes et assurer suffisamment de croissance économique. De nombreux pays n’ont pas attendu longtemps pour investir ce créneau.
Produire propre est aujourd’hui un impératif auquel devra répondre l’ensemble des industriels pour gagner en visibilité et surtout en compétitivité. Plusieurs pays arabes et autres ont emprunté cette trajectoire en plaçant la décarbonation au cœur de leurs stratégies industrielles. Une orientation qui promouvra davantage leur positionnement sur le marché international.
En Tunisie, l’économie verte devrait être intégrée dans la stratégie de développement durable, laquelle vise notamment à rationaliser l’utilisation des ressources naturelles, développer les modes de consommation et jeter les fondements de la durabilité.
Intervenant lors des assises de la première édition du sommet de l’initiative verte du Moyen-Orient qui s’est tenu les 25 et 26 octobre dernier à Riyad (capitale de l’Arabie saoudite) , la Cheffe du gouvernement, Nejla Bouden, a souligné que « la transition vers une économie verte nécessite la conjugaison des efforts de tous les pays pour accélérer le rythme de rétablissement économique et lutter contre le réchauffement climatique, d’ici l’an 2030, et ce, dans le cadre d’une approche globale et multidimensionnelle, dont la conception doit être faite par les gouvernements, en coordination avec le secteur privé et la société civile ».
Elle a, par ailleurs, appelé à renforcer davantage la recherche scientifique et l’innovation technologique, afin de développer des solutions durables facilitant la transition vers une économie verte, lancer des projets porteurs et diversifier les sources de l’énergie verte (éolienne et solaire).
L’objectif étant aussi de parvenir à mettre en place des politiques d’économie verte et de renforcer les investissements dans les projets de l’énergie renouvelable, de l’agriculture durable et de la construction écologique.